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Laos - Autopsie d'une monarchie assassinée

25 novembre 2023 Ancienne / Ancien
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Mangkra SOUVANNAPHOUMA (Clères 54-57)

Je suis en train de lire un livre qui m'émeut par sa précision, sa simplicité, sa vérité et sa sensibilité alors qu'il s'agit du drame d'une nation qui nous est chère: le LAOS.
Il a été écrit avec tout son cœur, avec courage, au milieu de ses souffrances par notre ami Mangkra SOUVANNA PHOUMA, ancien de Clères. Il s'agit de:

LAOS, Autopsie d'une monarchie assassinée, édité par l'HARMATTAN.

Bonne lecture.
Philippe DAIN (Clères 1953 - 1959)

Comment le Royaume du Laos a-t-il disparu le 2 décembre 1975 dans l’indifférence générale du monde ? Créé en 1353 par le jeune prince Fa-Ngum, le royaume du Lane-Xang devient un Etat indépendant en 1949 dans le cadre de l’Union française. Il est entraîné dans la guerre d’Indochine jusqu’en 1954 avec la naissance du parti communiste laotien, le Pathet-Lao, qui s’allie à Hô-Chi-Minh.

Dès lors, le Laos tombe dans l’engrenage de la guerre du Vietnam qui aboutit, en 1975, à la prise du pouvoir par le Nèo-Lao-Hak-Xat, pro-communiste vietnamien.

La monarchie, vieille de sept siècles, est abolie et remplacée par une République dite “démocratique et populaire” à la solde du Vietnam communiste.

En mars 1978, le roi, la reine, le prince héritier ainsi que tous les princes détenus dans la capitale royale de Luang-Prabang sont déportés dans l’indifférence des monarchies asiatiques et européennes ainsi que des États signataires des accords de Genève de 1962 reconnaissant la souveraineté et la neutralité du royaume. Plus de 30 000 prisonniers politiques (fonctionnaires, militaires et étudiants) sont envoyés dans des camps de “samanâs”, véritables goulags créés par les Lao-Viets : la plupart n’en reviendront pas.

Le prince Mangkra SOUVANNAPHOUMA (Clères 54 - 57), officier pilote de la Royal Lao Air Force et diplômé de l’Ecole supérieure de guerre de Paris, est le neveu du dernier souverain laotien. De par ses fonctions auprès du Premier ministre, son père, du ministre de la Défense nationale et à l’état-major général. il est un observateur privilégié de la période dramatique dans l’histoire du Laos qui vit la monarchie disparaître au profit du régime communiste. Avec précision, il apporte des éléments inédits à la connaissance de l’histoire laotienne.




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1 Commentaire

Jean-Marc HUYGHUES DESPOINTES (Pins 1969-1974)
Il y a 10 mois
Simung Na Champassac a été dans ma classe pendant 5 ans. Un garçon de tres grande qualité, toujours intelligent, tres chic, et grand sportif. J'aimerais bien le revoir.

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