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Crédit: Xavier DESMIER © www.xavierdesmier.com
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L'exposition d'hiver de Château Charleval

03 décembre 2023 Ancienne / Ancien
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L'exposition d'hiver présente les œuvres de Marianne Bourges et Hans Suaznabar, 70 ans d'écart.

La Provence : Édition d'Aix - Pays d'Aix
Publié le 3 décembre 2023 par Ch.V.

Château Charleval, c'est un concept unique, imaginé par Daniel Rocher. Tombé amoureux de l'endroit, le fils d'Yves Rocher rachète le château en 2019, pour en faire un centre d'art contemporain, et une galerie à ciel ouvert. Lui-même artiste, il se mue en mécène et collectionneur pour mettre en avant, sur place, ses artistes coup de cœur. Ils sont 34 aujourd'hui, dont certains reconnus à l'international, à exposer leurs œuvres à Charleval.

En créant ce lieu pour défendre la création artistique, "j'ai eu une vision un peu utopiste, comme celles que j'ai toujours eues. Mais ces utopies, petit à petit, deviennent réalité. Alors oui, le rêve est plus complexe, parce que la période est plus complexe pour l'art, mais on continue, contre vents et marées !", lance Daniel Rocher.

Daniel Rocher (Coteau : 66 - 70) déroule un fil rouge entre deux artistes à la grande différence d'âge.            PHOTOS CH.V.

Depuis l'ouverture du lieu, plusieurs expositions temporaires ont déjà été organisées. Et une nouvelle est à découvrir dès le 3 décembre, date du vernissage de l'exposition "Le fil rouge". Dans les galeries du château, un dialogue s'instaure entre les oeuvres de Marianne Bourges, décédée en septembre à l'âge de 94 ans, et Hans Suaznabar, artiste bolivien de 24 ans.

Réelle filiation

"70 ans de différence, il y avait une symbolique dans ce chiffre. L'idée était de réunir ces deux âmes d'artistes lors de cette exposition, deux artistes qui ne se connaissaient pas", explique Daniel Rocher. D'autant que le mécène a perçu, entre ces deux-là, une réelle filiation dans l'expression artistique. Leurs toiles, tantôt sombres ou colorées, ont en effet comme un lien de parenté, alors que les parcours des deux artistes n'ont rien en commun.

Hans, également amateur de sports extrêmes, a récemment descendu à vélo la façade du château. Marianne, elle, est une figure de la ville d'Aix. On lui doit la sauvegarde de l'atelier des Lauves de Cezanne.. "Au démarrage, elle l'a squatté. Et puis la mairie l'a nommée conservatrice !", raconte le propriétaire du château, qui a donc organisé leur rencontre, pour tout l'hiver, à Charleval.

 

Exposition à voir tout l'hiver, sur réservation au +33 (0) 667 89 99 01.

 

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